Thierry HETZEL

En haut de la rue Saint-Vincent, un poète et une inconnue,
S'aimèr'nt l'espace d'un instant, mais il ne l'a jamais revue.
Cette chanson, il composa, espérant que son inconnue,
Un matin d'printemps l'entendra quelque part au coin d'une rue.

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La lune trop blême pose un diadème sur tes cheveux roux .
La lune trop rousse, de gloire éclabousse ton jupon plein d'trous

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La lune trop pâle caresse l'opale fe tes yeux blasés.
Princess' de la rue, sois la bienvenue dans mon coeur blessé

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REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux,
Les ailes des moulins protègent les amoureux .

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Petit' mendigote, je sens ta menotte qui cherche ma main,
Je sens ta poitrine et ta taille fine, j'oublie mon chagrin.

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Je sens sur ta lèvre une odeur de fièvre de goss' mal nourrie,

Et sous ta caresse, je sens une ivresse qui m'anéantit

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REFRAIN
Les escaliers de la Butte sont durs aux miséreux ;
Les ailes des moulins protègent les amoureux.

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Mais voilà qu'il flotte, la lune se trotte la princess' aussi,

Sous le ciel sans lune, je pleure à la brume mon rêve évanoui !